Comment rester motivé quand t’as envie de tout lâcher

Tu connais ce moment où tu te réveilles, tu regardes tes cours, ton ordi, et tu te dis :

“À quoi bon ?”.

Pas par flemme, mais parce que t’as juste plus d’énergie. Trop de pression, trop de choses à gérer, pas assez de souffle.
C’est normal. Vraiment.
La vie étudiante, c’est un marathon déguisé en sprint. Et garder la motivation quand on a la tête sous l’eau, c’est un vrai défi.
Mais il existe des leviers simples, concrets, et surtout accessibles à tous pour retrouver l’envie d’avancer, pas à pas.

Accepter que la démotivation fait partie du chemin

On a tendance à idéaliser la réussite : on imagine les étudiants “motivés” comme des robots organisés, pleins d’énergie, toujours concentrés.
Mais la réalité, c’est que même les meilleurs passent par des phases de doute et de décrochage.

L’erreur, c’est de culpabiliser quand la motivation chute. Tu te compares aux autres, tu te dis que t’es “pas assez productif”, et tu t’enfonces encore plus.
Mais la vérité, c’est que perdre la motivation, ce n’est pas un échec.. c’est un signal.
Un message que ton corps ou ton mental t’envoie : “Stop, il faut que tu respires.”

Alors, au lieu de forcer, accueille ce moment comme une pause nécessaire.
Une baisse de motivation, ce n’est pas la fin du chemin. C’est juste un virage à négocier.

Reconnecte-toi à ton “pourquoi”

Quand tu ne sais plus pourquoi tu fais les choses, tout devient lourd.
Tu bosses, tu rends des devoirs, tu prépares des partiels, mais tu ne vois plus le sens.
Ce “pourquoi” est essentiel pour garder le cap.

Pose-toi ces questions :

  • Pourquoi ai-je choisi cette filière ?
  • Qu’est-ce que j’espère accomplir avec ce diplôme ?
  • Qu’est-ce qui me fait vibrer, même un peu, dans ce que j’apprends ?

💡 Astuce : écris ton objectif sur une note collée au mur, ou dans ton téléphone.
Lis-la les jours de creux. Ce petit rappel peut suffire à rallumer la flamme.

Et si ton “pourquoi” n’est pas encore clair ? Pas grave. Tu avances quand même. Parfois, on découvre le sens en marchant.

Fractionne pour ne pas te noyer

Face à un semestre à boucler, à un mémoire à rédiger ou à des révisions à rallonge, la montagne paraît infranchissable.
Le secret, c’est de ne pas la regarder en entier.

Coupe ton travail en micro-objectifs :
👉 “Aujourd’hui, je révise un chapitre.”
👉 “Je fais un plan, pas le mémoire complet.”
👉 “Je relis mes notes pendant 30 minutes, pas 3 heures.”

Chaque tâche validée, aussi petite soit-elle, envoie un message positif à ton cerveau :

« Tu avances. »

Et c’est ça, la vraie motivation : voir que tu progresses, pas attendre un déclic magique.

Bouge, change de décor, respire

Quand tu travailles dans le même espace depuis des semaines, ton cerveau sature.
Changer de lieu, c’est comme redémarrer ton système mental.

Essaye :

  • La bibliothèque de ta ville ou de ton campus (ambiance studieuse garantie).
  • Un café calme, avec ton casque et une playlist focus.
  • Une journée de travail en duo avec un pote ou une pote motivé(e).

Même une simple balade de 20 minutes entre deux sessions de révision peut réinitialiser ton énergie mentale.
Ton corps et ton cerveau sont connectés : si tu restes enfermé, l’un s’épuise et l’autre décroche.

Entoure-toi de gens qui te tirent vers le haut

La motivation, ça se partage.
Entoure-toi de ceux qui te comprennent, t’encouragent, te rappellent que t’en es capable.
Un ami, un tuteur, un prof bienveillant, ou même une communauté en ligne : peu importe.

Évite, autant que possible, les environnements toxiques, ceux où on se compare, où tout devient compétition.
Ton parcours est unique. Tu n’as rien à prouver, juste à avancer à ton rythme.

“Tout seul, on va plus vite. Ensemble, on va plus loin.”

Et c’est encore plus vrai quand il s’agit de garder la tête hors de l’eau.

Prends le temps de souffler

Tu ne peux pas donner ton maximum si tu tournes à vide.
Le repos, ce n’est pas un luxe, c’est une condition de réussite.

Planifie-le comme tu planifies ton travail.
Fais-toi une soirée sans culpabilité, un week-end déconnecté, une après-midi sans réviser.
Tu verras : après, tu reviendras plus concentré, plus calme, plus efficace.

Ce n’est pas le nombre d’heures qui compte, mais la qualité de ton énergie.

Rappelle-toi : la réussite, c’est un chemin, pas une course

Tu n’as pas besoin d’être parfait. Tu n’as pas besoin d’aller vite.
Ce qui compte, c’est de continuer à avancer, même doucement, même maladroitement.

La motivation, c’est comme une vague : elle vient, elle repart, mais elle revient toujours.
Et chaque fois que tu tiens bon malgré le doute, tu construis une force bien plus durable :

la persévérance.


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